Le Traducteur cleptomane

Dezsö Kosztolányi

« Les frères Goncourt, dans leur Journal, parlent d’une femme qui, au cours d’un voyage en diligence, raconte à l’une de ses amies, qu’elle n’a pas vue depuis longtemps, l’histoire poignante de sa famille. Son père avait été abattu à coups de fusil, sa mère s’était noyée, son mari était mort dans un incendie, il ne lui était resté qu’un enfant, qui vivait en Égypte, et dernièrement, cet enfant se baignait dans le Nil, comme tant d’autres fois, tout enjoué et sans méfiance, quand un crocodile a nagé vers lui. Mais la femme n’a pas pu aller plus loin dans son récit. Les passagers, qui jusqu’alors l’avaient écoutée avec une profonde commisération, n’ont pas pu attendre la fin, pas pu attendre que le crocodile ouvre sa gueule horrible et happe l’enfant, et, bien qu’ils aient su, eux aussi, que mot pour mot ce qu’ils entendaient était vrai, ils ont tous éclaté d’un rire tonitruant. Mais oui, mes amis. Il y a une limite à tout. Et trop c’est trop. » Dezsö Kosztolányi

Presse & Librairie

Roland Hélié, Le Midi libre

« Onze textes que vous n’oublierez probablement jamais. »

Le Journal de Charleroi (Belgique)

« Il est des livres qu’on sirote sans se presser, en modérant volontairement les signes d’impatience de l’index qui froisse les pages, comme si on voulait en préserver le parfum le plus longtemps possible. Le Traducteur cleptomane a le bonheur de faire partie de ces ouvrages-là. »

Michèle Gazier, Télérama

« On pense bien sûr à Kundera. Le romancier hongrois, tout comme le Tchèque, a cet art de dire l’indicible, la sclérose et la mort sur un air de fugue et un ton de plaisanterie. »

Les Échos

« Ces onze nouvelles : petites perles d’ironie et d’humour […]. »

André Clavel, L’Événement du jeudi

« L’humour de Kosztolányi fait des ravages dans ces récits tranchants comme des rasoirs : l’avant-dernier, par exemple, qui raconte les tribulations d’un chapeau melon, est un petit chef-d’œuvre de dérision chaplinesque. Kafka chez Ubu... »

Florence Lorrain, Librairie Atout-Livre (Paris XII)

« Parce que jamais dans la vie ne s’est encore produite une situation à laquelle on n’ait pu appliquer cette phrase "c’est la vie", ne mourez pas avant d’avoir lu ces nouvelles ! »

zoom sur l’auteur

Dezsö Kosztolányi
Dezsö Kosztolányi est né en 1885 dans une ancienne province de l’empire (...)

ses autres livres aux éditions viviane hamy

Le Cerf-volant d'or

Le Cerf-volant d’or

Dezsö Kosztolányi

Paru le 01-10-1993
Anna la douce

Anna la douce

Dezsö Kosztolányi

Paru le 01-01-1992

Dans la même collection

La bibliothèque du beau et du mal

La bibliothèque du beau et du mal

|

Undinė Radzevičiūtė

Trois histoires d'oubli

Trois histoires d’oubli

|

Djaimilia Pereira de Almeida

Mémoires de jeunesse

Mémoires de jeunesse

|

Vera Brittain

Le Phénix

Le Phénix

|

Christos A. Chomenidis

Newsletter

Pour recevoir régulièrement
des informations sur l’actualité
de la maison, abonnez-vous à
notre liste de diffusion.

Inscrivez-vous


Désinscrivez-vous