« Je découvre un écrivain inexplicablement exclu de nos mémoires. »
André Rollin, Le Canard enchaîné
« On n’arrête pas de découvrir, ou de redécouvrir, Léon Werth, et c’est chaque fois aussi réjouissant. Décidément, l’auteur de Déposition – Journal 1940-1944 est un visionnaire hors du commun. Il décortique l’état des choses, il transperce les apparences pour mettre à nu cette réalité qui le blesse. Ici, il ressent déjà ce que l’Europe coloniale peut porter comme poison. Et ce magnifique prosateur voyage comme il écrit, avec grâce. »
Gérard Meudal, Le Monde des Livres
« Quand il se rend en Cochinchine, en 1925, Léon Werth n’a pas le projet explicite d’écrire un pamphlet contre la présence française dans cette partie du monde. Cochinchine ne procède d’aucun esprit de système, mais d’une curiosité sincère, ce qui en fait à la fois un magnifique récit de voyage et un bel exercice de liberté. Bien sûr, Léon Werth n’est pas vraiment surpris par le comportement de la grande majorité des colons, dont il dénonce la stupidité et la brutalité à l’égard des Annamites. Mais, même sur ce point, il se garde de généraliser. »