Sur cette île, la villa Pablo Neruda, « nichée au milieu d’un jardin luxuriant qu’embaumaient pins et eucalyptus, bâtie en P sur un promontoire surplombant la maison du poète le plus célèbre du Chili », accueille des artistes en tout genre. Un matin, Maria Loncomilla, la malheureuse femme de chambre, est obligée d’affronter Enriqueta Piedrecillas, la redoutable directrice de la Villa, pour lui annoncer la disparition de Celia Martin, une des hôtes… Ce n’est que le début des ennuis pour Mme Piedrecillas, si pointilleuse sur la marche et la discipline de l’établissement qu’elle dirige, puisque très rapidement la disparition se révèle être un meurtre. À Paris, dans le même temps, Gisèle Dambert, la compagne de l’ex-commissaire Foucheroux, reçoit un très mystérieux message d’outre-Atlantique lui recommandant vivement de ne pas prendre le métro le 24 février prochain… Les deux événements vont mettre en état d’urgence les services du CAAT - Centre d’action anti-terroriste - , dont très peu de gens soupçonnent l’existence et à la tête duquel Jean-Pierre Foucheroux a été nommé.
Après Proust, Yourcenar et Colette, Estelle Monbrun s’inspire à nouveau de l’univers d’un écrivain pour écrire un roman policier et, comme à son habitude, s’en donner à cœur joie dans la parodie des têtes « trop » pleines.