En 1982, Annie Messina publie en Italie, sous le pseudonyme de Gamila Ghâli, son roman Le Myrte et la Rose qui rencontre un succès immédiat. Le public italien croit qu’il s’agit d’un classique de la littérature arabe.
Le subterfuge est pourtant dénoncé et la vieille dame dévoilée : l’auteur a soixante-douze ans, elle est sicilienne.
Fille d’un consul général à Alexandrie, elle a vécu plus de vingt ans en Égypte. Elle est morte à Rome en 1995.