Cavalière du tsar

Nadejda DOUROVA

«  J’obtins de mon père la permission de monter à cheval. Il fit confectionner pour moi un tchekmen de cosaque et me fit don de son Alkide. De ce jour, je fus le compagnon obligé de mon père dans ses promenades aux environs de la ville. Il tirait plaisir à m’apprendre à monter avec élégance, à me tenir fermement en selle et à manier adroitement mon cheval. Mon père s’émerveillait de mon aisance, de mon adresse et de ma témérité, il disait que j’étais à l’image vivante de ses jeunes années et que j’eusse été soutien de sa vieillesse et l’honneur de son nom si seulement j’étais née garçon !  »

En 1806, alors âgée de 23 ans, Nadejda Dourova profite du passage dans sa ville d’un régiment pour suivre sa vocation : elle se coupe les cheveux, se travestit en cosaque et rejoint l’armée du tsar où elle se fait enrôler sans dévoiler son identité. Très vite, la rumeur court qu’une amazone combat dans le rang des officiers. À la suite d’un haut fait d’armes, Alexandre Ier, qui a appris son secret, la convoque...

En 1836, fasciné par le personnage, Pouchkine publie les Mémoires de Dourova avec un immense succès : l’auteur devient alors la coqueluche de l’aristocratie pétersbourgeoise. Aujourd’hui encore la vie de celle qu’on appela « la demoiselle cavalier » inspire les romanciers et dramaturges russes.

Il faut redécouvrir le destin hors du commun de cette femme qui aurait pu, à elle seule, être un extraordinaire personnage de roman.

«  J’obtins de mon père la permission de monter à cheval. Il fit confectionner pour moi un tchekmen de cosaque et me fit don de son Alkide. De ce jour, je fus le compagnon obligé de mon père dans ses promenades aux environs de la ville. Il tirait plaisir à m’apprendre à monter avec élégance, à me tenir fermement en selle et à manier adroitement mon cheval. Mon père s’émerveillait de mon aisance, de mon adresse et de ma témérité, il disait que j’étais à l’image vivante de ses jeunes années et que j’eusse été soutien de sa vieillesse et l’honneur de son nom si seulement j’étais née garçon !  »

En 1806, alors âgée de 23 ans, Nadejda Dourova profite du passage dans sa ville d’un régiment pour suivre sa vocation : elle se coupe les cheveux, se travestit en cosaque et rejoint l’armée du tsar où elle se fait enrôler sans dévoiler son identité. Très vite, la rumeur court qu’une amazone combat dans le rang des officiers. À la suite d’un haut fait d’armes, Alexandre Ier, qui a appris son secret, la convoque...

En 1836, fasciné par le personnage, Pouchkine publie les Mémoires de Dourova avec un immense succès : l’auteur devient alors la coqueluche de l’aristocratie pétersbourgeoise. Aujourd’hui encore la vie de celle qu’on appela « la demoiselle cavalier » inspire les romanciers et dramaturges russes.

Il faut redécouvrir le destin hors du commun de cette femme qui aurait pu, à elle seule, être un extraordinaire personnage de roman.

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Presse & Librairie

A. Clavel, L’Express

« Une petite sœur d’Alexandre Dumas déguisée en dragon. »

Jean-Philippe Mestre, Le Progrès

« Pouchkine adora ses Mémoires qu’il fit éditer. Ils témoignent, en effet, d’une vigueur de plume comparable, sans doute, à celle de son coup d’épée ! »

L’Est Éclair

« Une œuvre assez extraordinaire à la charnière de deux cultures dans une langue classique et souple, puisée dans des carnets intimes. »

zoom sur l’auteur

Nadejda DOUROVA
Fille d’une noble famille russe, Nadejda Dourova (1783-1866) sera (...)

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