Journal fictif d’Adolf Hitler
Haris Vlavianos
« Contrairement à ce qu’on croit, la politique n’est pas l’art du possible ; c’est l’art de l’impossible. »
Dans la soirée du 8 novembre 1923, la tentative de putsch menée par Hitler échoue à la brasserie Bürgerbräukeller de Munich. Il est arrêté puis enfermé dans la prison de Landsberg de novembre 1923 à décembre 1924. Ce « document fictionnel » s’intéresse de près à ces quatorze mois décisifs qui expliquent, en partie, son accession au pouvoir moins de dix années plus tard, avec une facilité inimaginable.
Commence alors une plongée en apnée dans le quotidien et la psyché du futur Führer qui s’est persuadé que son destin et celui de l’Allemagne ne font qu’un.
Page après page, ce Journal fictif, – criant de vraisemblance – nous prouve d’une façon magistrale que la puissance des mots, si bénéfique ou maléfique soit-elle, peut encore avoir des répercutions à la fois personnelles et mondiales au sein de nos sociétés modernes.
Aujourd’hui, alors que l’humanité entière est menacée par l’émergence d’une nouvelle forme de barbarie, que le nationalisme connaît un nouvel essor, que le racisme étend son emprise, que la manipulation des masses est recherchée à tout prix et que la construction européenne est menacée, je considère qu’une nouvelle approche d’Hitler est utile et même nécessaire.
Haris Vlavianos