La Porte

Magda SZABÓ

Disponible aussi en version numérique

Ce livre a reçu le prix Femina étranger 2003 .

« Ma religion ne reconnaît pas la confession individuelle. Ce sont les paroles du pasteur qui nous font savoir que nous sommes pécheurs, voués à la damnation car nous avons péché de toutes les manières possibles contre les commandements. Nous recevons l’absolution sans que Dieu exige de nous ni explications ni détails.
C’est ce que je vais donner à présent.
Je n’ai pas écrit ce livre pour Dieu, il connaît mes entrailles, ni pour les ombres, elles sont témoins de tout, me surveillent à chaque instant, éveillée ou endormie, mais pour les hommes. J’ai vécu avec courage, j’espère mourir de même, avec courage et sans mentir, mais pour cela, il faut que je dise : c’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n’y change rien. »

Depuis leur création, les Éditions Viviane Hamy s’intéressent de près à la littérature de l’Est. La Porte est le chef-d’œuvre international de Magda Szabó, la plus grande dame des lettres hongroises. À travers cette confession, qui reçut le prix Femina étranger lors de sa parution en 2003, deux femmes s’affrontent : la narratrice, une intellectuelle qui écrit des livres, et Emerence, qui fut sa femme de ménage pendant une vingtaine d’années.

Presse & Librairie

Claude Michel Cluny, Le Figaro

« Ce qui est admirable dans ce duel de deux natures, de deux expériences de la vie, du faire et du dire, de l’expérience et de la foi, c’est la mise à nu de leurs limites. “Il faut savoir tuer qui on aime, dit la vieille femme, c’est plus humain que laisser souffrir.” La Porte s’ouvre et se clôt sur ce duel de la vie et de la déraison. Par moments le livre retrouve, naturellement, sans emphase, la réflexion antique de la quête du sens, ou du grotesque shakespearien. C’est aussi qu’Emerence a je ne sais quoi des figures de la tragédie antique, capable d’engueuler les dieux et de ramasser dans la poussière les viscères des morts. Ou de parler le langage des oiseaux et des chiens. Qu’est-ce donc qu’un personnage, sinon un masque que l’art emprunte pour parler de ce que nous n’apprendrons jamais, à savoir du bonheur de vivre et de la sagesse de mourir ? Bref, un livre original, superbe, émouvant. Excellemment traduit. »

André Rollin, Le Canard enchaîné

« Magda Szabó […] nous montre l’opposition sulfureuse qui existe entre deux femmes, la “maîtresse” et la “servante”, en faisant de cette dernière une sorte de reine sans royaume, mais protégeant son trésor, qu’on découvre avec une certaine stupéfaction à la fin de cette histoire pleine de surprises. »

Christine Ferniot, Télérama

« Naviguant du roman naturaliste au récit intimiste, de l’anecdote humoristique au drame balzacien, du récit social au thriller, l’auteur joue ici brillamment avec les styles. »

The New Yorker

« Ce livre pourrait changer votre façon de concevoir votre propre vie »

zoom sur l’auteur

Magda SZABÓ
Magda Szabó est née à Debrecen en 1917, dans une famille cultivée de la (...)

ses autres livres aux éditions viviane hamy

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