Le Spectre d’Alexandre Wolf

Gaïto GAZDANOV

Disponible aussi en version numérique

Années 30, un Russe, émigré à Paris, confie le secret qui le hante : à l’âge de 16 ans, alors qu’il servait l’armée des « blancs », il a tué un homme.

Des années plus tard, le Russe découvre dans une nouvelle anglaise écrite par un certain Alexandre Wolf, cet épisode relaté au détail près ! L’homme qu’il croyait avoir assassiné serait-il en vie ? Il décide alors de le retrouver. Il se rend en Angleterre pour mener l’enquête. L’éditeur du recueil le reçoit et lui assure qu’il ne peut s’agir de ce Wolf. Déçu, le narrateur rentre à Paris. Un jour, un compagnon de beuverie lui raconte comment il a sauvé l’un de ses amis, Sacha Wolf, mortellement blessé lors de la guerre civile russe. Plus tard, une compatriote, dont il tombe éperdument amoureux, lui apprend qu’un ancien amant, connu à Londres, aurait frôlé la mort dans une situation et une période semblables à celles où il a lui-même tiré sur le cavalier. Le doute n’est plus permis, le « spectre » n’est pas mort, et il n’est plus si loin...

Le Spectre d’Alexandre Wolf mêle fantastique, intrigue policière et métaphysique. On ne peut s’empêcher de penser à Dostoïevski, à Pouchkine, à Camus ou à Proust.

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Presse & Librairie

Josyane Savigneau, Le Monde des Livres

« Le Spectre d’Alexandre Wolf, qui convie le lecteur à un étrange voyage, à une méditation sur l’existence et le hasard, a eu lui-même un singulier destin. »

Philippe Lançon, Libération

« À 16 ans, vous tuez un homme à cheval qui a tué le vôtre dans une forêt pendant la guerre civile russe. Quelques années plus tard, vous êtes un Russe à Paris et vous tombez sur une nouvelle, I’ll Come Tomorrow, publié à Londres par un certain Alexandre Wolf, qui raconte au détail près ce que vous avez vécu... »

Emmanuel Hecht, L’Express

« Les personnages émergent d’un au-delà (la mère patrie ?), blessés et silencieux (l’exil ?), spectres errant dans un Paris plongé dans les limbes. Dans cet univers onirique où le hasard et l’absurde font la loi, ils s’interrogent sur le sens de la vie. Une phrase revient comme un leitmotiv : “Vous seriez mieux si vous pensiez moins.” »

Pierre Péju, Philosophie Magazine

« Poursuivi par l’ombre d’un homme qu’il croit avoir tué, le héros de ce récit haletant erre dans toute l’Europe en quête d’une identité introuvable. [...] Le Spectre d’Alexandre Wolf est avant tout un roman diablement et doublement... romanesque ! Tension, suspense, aventures, mais aussi ralentis méditatifs, questionnements existentiels, le tout porté par une écriture efficace et subtile jusqu’à une fin imprévisible et pourtant symboliquement évidente. [...] Ce roman, placé sous le signe d’Edgar Allan Poe, mais évoquant aussi Nabokov ou Gogol, offre ces deux types de lecture : avec à l’arrière-fond, l’obsession du double et l’angoisse du dédoublement intime. L’identité introuvable sur fond d’exil et de guerre. Le moi, entre lassitude morale et élans érotiques, accueillant, entre deux vodkas, l’humour noir du sort. Quelque chose de très russe et pourtant universel. »

Jean-Baptiste Harang, Le Magazine littéraire

« Le fantastique convenu de l’entreprise sert de canevas à une description minutieuse et vécue du Paris de l’entre-deux-guerres, d’un Paris cosmopolite et interlope, dans une langue (que l’on devine admirablement servie par la traduction) précise, subtile, vaguement surannée, qui permet tout à la fois de provoquer un effet de réel avec de l’improbable et de maintenir une distance ironique, élégante, avec ses personnages, avec soi-même. »

Didier Jacob, Le Nouvel Observateur

« Dans ce roman enivrant, on croirait lire, sous une forme à peine détournée, les souvenirs de Gazdanov, qui naquit à Saint-Petersbourg en 1903, officia dans l’Armée blanche, s’exila à Paris dans les années 1920 et publia de nombreux livres (...). »

Philippe Poulain, PAGE

« Rien ne frappe tant dans les romans de Gaïto Gazdanov que les surprises ménagées de bout en bout du récit. »

Ajourd’hui en France

« Un livre intrigant aux accents dostoïevskiens. »

Sylvie Lainé, L’Indépendant supplément

« Pourtant, l’œuvre de Gazdanov que nous fait redécouvrir l’éditeur Viviane Hamy, est loin d’être anecdotique avec des personnages tourmentés, une écriture raffinée, construite sur les méandres de la pensée, des réflexions philosophiques profondes sur les conséquences de nos actes qui n’engagent pas que nous-mêmes mais au contraire participent au grand destin collectif. »

VSD

« Entre existentialisme et fantastique le chef d’œuvre exhume d’un écrivain mort en 1971. Une vraie merveille ! »

zoom sur l’auteur

Gaïto GAZDANOV
Gaïto Gazdanov est né en 1903 à Saint-Pétersbourg. En 1917, il interrompt (...)

ses autres livres aux éditions viviane hamy

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