Alamblog
"Des histoires de souvenirs et de destins joliment tressées, joliment traduites, on se régale."
La Croix
"Ne jamais juger, toujours décrire, telle est la littérature. Et ainsi Djaimilia Pereira de Almeida subjugue-t-elle, tout en s’inscrivant dans une vision « afropolitaine » réunissant les Africains du monde en un tendre archipel zébré de souffrances. Elle en dessine - avec une grâce cuisante mais envoûtante - les contours, tenaillés par des visions hallucinées de fantômes martyrisés du passé colonial, revenus mettre martel en tête aux vivants qui s’attardent. Nous voilà au cœur d’une réflexion contemporaine, où les boussoles indiquent désormais le Sud. Et ce, par le truchement d’une Pénélope postcoloniale au tissage prodigieusement savant mais jamais gênant."
Télérama
"Brume partage sa simplicité mystique avec Félicité, l’héroïne d’ « Un cœur simple », joyau de « Trois Contes », du même Flaubert. On pourrait citer aussi Tolstoï et la dialectique de Maître et serviteur. Mais il ne faudrait pas écraser sous des références le somptueux ensemble de cette écrivaine, inconnue en France malgré une pléiade de prix. Née en Angola, enseignante à New York University, Djaimilia Pereira de Almeida traduit avec une langue superbe et ces êtres profonds le déchirement de l’Occident."
Le matricule des anges
"Délicate comme une saudade, la prose affutée et sensuelle de Djaimilia Pereira de Almeida dit le passé incontournable et la tremblante humanité. Une rareté. "
Voyages au fil des pages
"Pour ne plus se souvenir du passé et des atrocités qu’on a commises ou subies ou pour se libérer du jugement d’autrui. On ne peut qu’être ému par leur triste sort."
La Viduité
"Trois histoires d’oubli aux confins d’un réalisme magique, La prose de Djaimilia Pereira de Almeida parvient à se faire onirique, inquiétante et obsessive sans jamais se répéter. On reste convaincu du charme qu’offre Trois histoires d’oubli."
Le Courrier
"Autant de personnages hantés par le passé colonial mais aussi marqués par leur désir de liberté, d’apaisement. Djaimilia Pereira de Almeida a reçu en 2019 le Prix Oceanos (prix littéraire lusophone prestigieux) pour Luanda Lisboa Paraiso."
Le Monde des Livres
"Pereira réussit cet exploit consistant à incarner le colonialisme à travers un seul homme. Dans une langue poétique et précise, Djamilia dit nos aveuglements, tout en repoussant les limites de notre portion congrue de liberté."
Marenostrum
"Un texte magnifique, plein de poésie et de sensualité. Une écriture somptueuse, au service d’un réalisme magique. Les contes de Djaimilia Pereira de Almeida, que l’on a parfois comparée à Flaubert, émerveilleront le lecteur aussi sûrement que les jardins parfumés qu’elle décrit."
Chemins d’écritures, RFI
"Djaimilia écrit pour faire remonter à la surface le refoulé colonial, un triptyque somptueux et réaliste sur le poids du passé de domination dans une société postcoloniale."
Amina
"Trois nouvelles, trois destins misérables et de solitude écrits avec beaucoup de poésie, de précision et de sensibilité."
Libération
"Djaimilia Pereira de Almeida parvient à dessiner à la marge une histoire sanglante de la colonisation, avec ses meurtriers et ses victimes."
En attendant Nadeau
"L’œuvre de cette autrice est portée par une écriture singulière où affleurent philosophie et poésie. Ce qui frappe dans l’écriture, c’est cette propension aux phrases qui prennent le temps des détours, se déployant en volutes comme une fumée ou une plante déroulant ses ramifications. Toute l’œuvre de l’autrice portugaise se tient ainsi aux lisières, entre vie et mort, conscience et mémoire, identité et altérité."
Le Temps
"Ces trois contes exercent chacun un pouvoir de fascination singulier. L’auteure donne une résonance particulière. La recherche d’un lieu – fragile, précaire, imaginaire – pour exister et finir. Et la faculté de s’évader – par l’écriture et le rêve – dans des univers magiques, foisonnants, accueillants, à la frange d’une réalité hostile."