Alexandre Lacroix, Le Monde des Livres
« Essayez d’imaginer un roman qui enchaîne les péripéties drolatiques au même rythme qu’un des premiers albums de Tintin, et dont le contenu intellectuel soit aussi dense que les Recherches philosophiques de Ludwig Wittgenstein. Impossible ? C’est pourtant l’exploit que vient d’accomplir Gonçalo M. Tavares, prodige de la littérature portugaise. (...) L’œuvre de Tavares ne ressemble à rien de connu, ni dans la tradition portugaise, ni ailleurs. C’est que l’auteur possède une définition spéciale, balistique, de la littérature. (...) Ainsi, il ne s’intéresse pas aux réalités concrètes, mais à quelque chose de plus durable : nos vérités. »
Pierre Assouline, Le Magazine littéraire
« Certainement le plus ambitieux projet de la rentrée littéraire, aussi rigoureusement insensé que parfaitement mené à bien. Le genre de livre qu’on se garde au frais aussitôt la lecture achevée, dans la seule perspective de s’y plonger de nouveau avec un plaisir sensuel inentamé. (...) Tavares prétend que, chantée dans un avion à deux mille mètres d’altitude, la prose ressemble à de la poésie. En lisant Un voyage en Inde, on n’atterrit jamais. »
Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire
« Il fallait de l’audace à l’écrivain pour sortir ainsi les plaques de marbre et viser le chef-d’œuvre de manière publique et assurée. Mais Tavares, dont paraît ici le huitième livre traduit en français, n’est pas doué seulement d’audace. Dans sa main sûre, il tient fermement le burin de l’artiste. »
Gilles Heuré, Télérama
« Tavares joue à l’ancien et au moderne, s’amuse à sillonner dans les références, embarquant son lecteur dans un jeu de piste dont celui-ci ressort ébloui et déboussolé. »
Valérie Marin La Meslée, Le Point
« Avec Un voyage en Inde, le Portugais touché par la grâce incarne la démarche philosophique en pays de grande littérature avec autant de profondeur que d’humour. Et le lecteur émerveillé sent sous ses yeux naître un classique. »
Alain Nicolas, L’Humanité
« Un voyage en Inde est un fascinant roman d’aventures, intelligent et burlesque, dont on ne peut s’arracher, à considérer sérieusement en préparant sa liste de cadeaux. »
Elle.fr
« Un cocktail explosif et magnifique. »
Claro, towardgrace.blogspot.fr
« Parfois, de la forêt des livres, s’élève un arbre plus grand que les autres, et dont les racines mangent le ciel. Ainsi en va-t-il d’Un voyage en Inde, de Gonçalo M. Tavares, livre au feuillage si dense et si mobile qu’on ne voit plus le ciel, obsédé par son propre éclat et pourtant mobile, ami des ombres. [...] Tavares a ce rare talent de faire tenir, dans la même phrase, profondeur philosophique, étendue morale, richesse imagée, tension syntaxique, explosion poétique. [...] Une épopée intérieure, chamanique, vibrante, folle, trop humaine. »
Orianne Jeancourt, Transfuge
« La voix d’une littérature qui pense. »
Véronique Rossignol, Livres Hebdo
« Gonçalo M. Tavares est un ambitieux tranquille, un audacieux placide. (...) Il a déjà prouvé qu’il ne craignait pas les références. Mieux, qu’il sait se frayer un chemin singulier en empruntant des voies largement ouvertes. (...) C’est un voyage initiatique vers un fantasme d’Orient. Une archétypale quête spirituelle d’Occidental matérialiste. (...) Ce Voyage en Inde, en dépit de toutes les influences sur lesquelles il navigue, a sa tessiture et son rythme propres et ne ressemble à rien d’autre que du grand Tavares. »
Antoine Perraud, La Croix
« Sa puissance relève de l’orchestre symphonique. (...) À quoi rime ce poème en prose ? À nous faire prendre conscience qu’il faut lever le nez, changer de cap, sauter sur les occasions qui nous feront larrons, tendre l’oreille aux folies des bas-côtés, si nous ne voulons pas finir comme des gibiers de chemins tout tracés. (...) En nous accrochant aux basques de Bloom, ce barbare en barbarie, Gonçalo M. Tavares, par la grâce de la littérature, met son veto à l’ensauvagement du monde. Il a composé, ordonnées en dix chants prodigieux, mille cent deux strophes pour conjurer la catastrophe. »
Oriane Jeancourt, Transfuge
« Dans son voyage, Bloom se révèle, à l’instar du personne de Joyce un siècle plus tôt, une conscience lucide de son temps. Que nous dit-il dans ses vers limpides ? Attention à la déshumanisation du monde ; nous avons encore besoin d’une "joie mystique qui ne résulterait pas d’un naufrage". »
Stanislas Rigot, Page des Libraires
« Le troisième roman de Gonçalo Tavares surprend et déroute, séduit et fascine à nouveau par sa force et son originalité et par le tortueux talent de son auteur. (...) La troisième de ces odyssées sera celle du lecteur, qui va devoir s’offrir aux mille et un vents du récit et se laisser porter par les circonvolutions d’un des auteurs les plus étonnants de ces dernières années. Gonçalo Tavares ne se livre pas en un regard ou en une lecture, il ne sacrifie jamais son art à une stricte narration, malgré son souffle et son art du rebondissement. »
Charles Rouah, Femme actuelle
« Gonçalo M. Tavares revient avec une histoire monumentale, fragmentée comme une bombe et d’une incroyable cohérence. (...) En chemin, il nous livre beaucoup de lui-même et pose un drôle de regard sur la vie, intelligent et profond. Un livre qui coule comme un fleuve, puissant et fluide. Probablement un des meilleurs de l’année. »
Isabelle Rüf, Le Temps
« Contemporain et mélancolique, il l’est vraiment, ce récit qui laisse pantois et émerveillé de tant de virtuosité drôle et désespérée. »
Frédérique Pingault, Librairie du Tramway (Lyon III)
« Un voyage en Inde est un texte extraordinaire qui s’adresse à un public exigeant. Si je devais n’emporter qu’un seul livre sur une île déserte, ce serait celui-là. Un chef-d’œuvre. »