Cochinchine

Léon WERTH

Disponible aussi en version numérique

Léon Werth part en Cochinchine en 1925. Il a déjà publié Clavel soldat dont l’antimilitarisme fit scandale lors de sa parution en 1919.

Son récit est imprégné de l’émerveillement de celui qui rencontre un univers étranger, et qui se délecte de cette étrangeté. Il s’immerge dans les paysages, les senteurs, les goûts nouveaux puis en exprime les moirures, les infinies subtilités.

« Le dourian ressemble à un petit jacquier. Imaginez l’enveloppe à piquants d’un marron d’Inde, contenant un fruit gros comme un melon. Mais le dourian est un fruit difficile, un fruit auquel on n’accède point du premier coup. Son odeur, pour la désigner, il suffit de n’oser point la nommer. Oui… c’est bien cela que cela sent. Quand on passe devant un étalage de dourians, cette odeur vous poursuit et elle prête à une déplorable confusion. Au goût, cela rappelle le camembert d’abord, un camembert sucré. »

Et d’une ample relation de voyage il fait, sans que le lecteur sous le charme s’en rende compte, un pamphlet rageur contre la bêtise du colonialisme et la stupidité des « politiciens qui donnent aux problèmes des solutions claires sans même en définir les termes ».

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Presse & Librairie

Jean Lacouture

« Je découvre un écrivain inexplicablement exclu de nos mémoires. »

André Rollin, Le Canard enchaîné

« On n’arrête pas de découvrir, ou de redécouvrir, Léon Werth, et c’est chaque fois aussi réjouissant. Décidément, l’auteur de Déposition – Journal 1940-1944 est un visionnaire hors du commun. Il décortique l’état des choses, il transperce les apparences pour mettre à nu cette réalité qui le blesse. Ici, il ressent déjà ce que l’Europe coloniale peut porter comme poison. Et ce magnifique prosateur voyage comme il écrit, avec grâce. »

Gérard Meudal, Le Monde des Livres

« Quand il se rend en Cochinchine, en 1925, Léon Werth n’a pas le projet explicite d’écrire un pamphlet contre la présence française dans cette partie du monde. Cochinchine ne procède d’aucun esprit de système, mais d’une curiosité sincère, ce qui en fait à la fois un magnifique récit de voyage et un bel exercice de liberté. Bien sûr, Léon Werth n’est pas vraiment surpris par le comportement de la grande majorité des colons, dont il dénonce la stupidité et la brutalité à l’égard des Annamites. Mais, même sur ce point, il se garde de généraliser. »

zoom sur l’auteur

Léon WERTH
Léon Werth est né à Remiremont en 1878. L’indépendance d’esprit que (...)

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