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LES ÉDITIONS VIVIANE HAMY

Fondées en 1990, les Éditions Viviane Hamy fêtent leurs 30 ans en 2020 ! Au rythme d’une douzaine de nouveautés par an, nous nous attachons à découvrir de nouvelles voix, ou à redécouvrir des écrivains européens. Les différentes collections en attestent : le Domaine Français (de Léon Werth à François Vallejo, sans oublier Céline Lapertot et Hoai Huong Nguyen), le Domaine Étranger (de la Hongrie à l’Espagne, en passant par la Russie, l’Italie et le Portugal), Chemins Nocturnes (la seule collection dédiée aux romans policiers français, portée notamment par Dominique Sylvain, Estelle Monbrun et Alexis Ragougneau) et bIs, la collection semi-poche, qui rassemble les différentes rééditions.

Chronologie


Janvier 90 : Parution des trois premiers titres : Terre tranquille d’Armande Gobry-Valle, Fille des pierres de Cécile de Tormay (traduit du hongrois), Mémoires du Capitan Alonso de Contreras (traduit de l’espagnol). La maquette est identique pour tous les livres, la couleur varie en fonction de la langue : rouge pour le français, bleu pour le hongrois, jaune pour l’espagnol, gris pour les nordiques, etc.

Mars 91 : Michel Calonne obtient le Prix Giono pour son roman Les Enfances.

Avril 91 : A. Gobry-Valle obtient le Goncourt du Premier roman pour Iblis ou la défroque du serpent.

Nov. 91 : G. Le Rouzic obtient le Prix Terre de France-La Vie pour Les Mains de Jeanne-Marie.

Nov. 92 : Parution du journal de Léon Werth, Déposition, Journal, 1940-1944, avec un préambule de Lucien Febvre ainsi qu’une préface et des notes de Jean-Pierre Azéma, en même temps que 33 Jours, un récit inédit sur l’exode (en dix ans, les Éditions Viviane Hamy ont publié dix titres de Léon Werth).

Avril 94 : Création de Chemins Nocturnes, la collection policière, retenant exclusivement des auteurs français inconnus, avec la parution simultanée de Meurtre chez tante Léonie d’Estelle Monbrun et de Un été pourri de Maud Tabachnik.

Oct. 94 : Brigitte Le Treut obtient le Prix François Mauriac pour son premier roman Lumière du soir.

1995 : Baka !, le premier roman de Dominique Sylvain paraît. Quelques années plus tard, en 2008, une nouvelle version, totalement réécrite par son auteur, sera disponible.

Oct. 96 : Fred Vargas obtient le Prix Mystère de la Critique pour son roman Debout les morts.

Oct. 97 : Refus de Témoigner de Ruth Klüger. Le livre obtient le Prix Mémoire de la Shoah 1998.

Sept. 98 : Parution du premier roman de François Vallejo, Vacarme dans la salle de bal. Pirouettes dans les ténèbres paraît en janvier 2000 pour fêter le dixième anniversaire de la maison d’édition. Madame Angeloso (sept. 2001) est sélectionné par quatre jurys littéraires (le Prix Goncourt, le Goncourt des lycéens, le Prix Femina, le Prix Renaudot) et obtient le Prix roman France-Télévision 2001.

Juin 99 : Parution du 100e titre des Éditions Viviane Hamy, Voyage initiatique de Denton Welch. Outre la littérature française, les littératures hongroise et allemande sont les plus représentées aux Éditions Viviane Hamy, ainsi que les littératures nordiques (suédois, finnois, estonien). Désormais, la littérature française (découverte de jeunes auteurs) représente plus de la moitié des parutions annuelles.

Nov. 2000 : Parution du roman illustré de Fred Vargas et Baudoin Les Quatre fleuves, qui obtient l’Alph-Art du meilleur scénario à Angoulême en janvier 2001.

Fév. - Mars 2001 : Installation Cour de la Maison brûlée. Création de la collection de semi-poche bIs, avec trois traductions parues aux Éditions Viviane Hamy en 1991 et 1992 : Le Dernier Été de Ricarda Huch, Le Myrte et la Rose d’Annie Messina et Alouette de Dezsö Kosztolányi.

Oct. 2002 : Parution de Pars vite et reviens tard de Fred Vargas. Le livre obtient le Prix des Libraires 2002, ainsi que le Prix des Lectrices Elle 2002. Les ventes de l’édition courante stricto sensu ont dépassé les 300 000 exemplaires. Fred Vargas est traduite dans une trentaine de pays.

Sept. 2003 : La déclinaison des couleurs qui correspondait aux différentes langues traduites est abandonnée : Groom de François Vallejo, La Porte de Magda Szabó (traduit du hongrois) et Le Mariage d’Auschwitz d’Erich Hackl (traduit de l’allemand) paraissent sous une même couverture rouge.

Oct. 2003 : La Porte, de Magda Szabó, obtient le Prix Femina étranger 2003.

2004 : François Vallejo est récompensé par le Prix des Libraires pour son roman Groom. Il obtient la même année le prix Culture et Bibliothèque pour tous. Sous les vents de Neptune de Fred Vargas paraît (désormais 230 000 ex. vendus), alors que la collection Chemins Nocturnes fête ses 10 ans. Jean-Jacques Pauvert, salué par la critique, publie La Traversée du Livre.

2005 : 15 ans de la maison d’édition. Cet anniversaire est placé sous le signe de la persévérance, avec la parution de nouveaux romans de Magda Szabó et de François Vallejo, la réédition en collection bIs d’un florilège de titres de notre catalogue. À cette occasion, la nouvelle maquette de la collection est lancée : une seule couleur pour tous les pays (le rouge), illustration de la couverture en noir et blanc (légèrement décalée sur la droite). L’année se terminera autour de Léon Werth, figure tutélaire de la maison d’édition, mort il y a tout juste 50 ans. Et pour couronner cette belle année : le roman policier de Passage du Désir écrit par Dominique Sylvain reçoit le Grand Prix des Lectrices de ELLE !

2006 : Célébration du cinquantenaire de la disparition de Léon Werth (réédition de certains de ses ouvrages, colloque au Centre Pompidou, publication d’un essai biographique par Gilles Heuré). Parutions de Dans les bois éternels de Fred Vargas en mai, puis de Ouest de François Vallejo en septembre.

2007 : Ouest de François Vallejo obtient le Prix du Livre Inter 2007. Rue Katalin de Magda Szabó obtient le Prix Cévennes du roman européen 2007.

2009 : Un nouvel auteur de romans policiers entre dans la collection Chemins Nocturnes : Antonin Varenne avec Fakirs (Prix Michel Lebrun 2009 et Grand Prix du Jury Sang d’Encre 2009). Le premier beau livre (en quadri) des éditions : Rêves sucrés, bonbons et sucettes du monde.

2010 : La maison d’édition fête ses vingt ans et retourne aux sources avec une figure tutélaire du catalogue : Ruth Klüger, Refus de témoigner et son nouveau récit Perdu en chemin. Léon Werth sera à l’honneur pour une pièce de théâtre inspirée de Déposition et une exposition sur Werth et les peintres de son temps. Cécile Coulon rejoint les auteurs de la maison d’édition ; paraît Méfiez-vous des enfants sages. Apprendre à prier à l’ère de la Technique de Gonçalo M. Tavares reçoit le Prix du Meilleur livre étranger 2010 (ce livre a également été finaliste des Prix Femina et Médicis étranger).

2012 : Le Roi n’a pas sommeil de Cécile Coulon paraît en janvier et emporte l’enthousiasme des lecteurs, de la presse et des libraires. Deux auteurs rejoignent la maison d’édition. Karim Miské publie son premier roman Arab jazz dans la collection Chemins Nocturnes, lequel est couronné Grand Prix de Littérature Policière 2012. Mira Popović, auteur serbe, publie un recueil de nouvelles D’une terrasse à l’autre.

2013 : Hoai Huong Nguyen et son premier roman, L’Ombre douce, conquièrent les lecteurs. Pas moins de six prix saluent la luminosité de ce récit : le Prix Marguerite Audoux 2013, le Prix Première-RTBF 2013, le Prix du Salon du Livre de Genève 2013, le Prix Lire Élire - Bibliothèques pour tous Nord Flandre 2013, le Prix littéraire Asie de l’Adelf et le Prix du premier roman de Sablet 2013 !

2013 - 2014 : Les Éditions Viviane Hamy poursuivent leur volonté de faire découvrir, encore et toujours, de nouvelles voix : plusieurs auteurs suivent l’arrivée de Hoai Huong Nguyen à la maison d’édition, tels que João Ricardo Pedro et son roman La Main de Joseph Castorp (traduit du portugais), Guillaume Staelens avec Itinéraire d’un poète apache (couronné Prix du Roman Métis des Lycéens 2014), Céline Lapertot et son roman Et je prendrai tout ce qu’il y a à prendre, Alexis Ragougneau et son roman policier La Madone de Notre-Dame et Marc Torres avec La Cité sans aiguilles.

2014 : Le onzième roman de François Vallejo, Fleur et Sang paraît et connaît un vif enthousiasme. En préparation de leur anniversaire, les Éditions Viviane Hamy éditent leur premier album illustré, Le Fantôme du petit Marcel, écrit par Élyane Dezon-Jones et illustré par Stéphane Heuet.

2015 : Dominique Sylvain nous offre de nouveaux personnages dans son roman haut en suspense L’Archange du chaos et Cécile Coulon, l’incroyable destin d’Anthime dans Le Cœur du Pélican ! L’année où les Éditions Viviane Hamy soufflent leurs 25 bougies est placée sous la figure tutélaire de l’auteur russe Gaïto Gazdanov avec la parution successive de son premier roman Une soirée chez Claire et un recueil rassemblant quatre de ses nouvelles dans la collection bIs, Cygnes noirs.

2016 : Une année ambitieuse : la parution des deuxièmes romans d’Alexis Ragougneau, Évangile pour un gueux, et de Céline Lapertot, Des femmes qui dansent sous les bombes, confirme leur talent à suivre. La rentrée littéraire est franco-portugaise puisque d’un côté François Vallejo nous offre un roman gastronomique tout en finesse et en subtilité, intitulé Un dangereux plaisir, tandis que Gonçalo M. Tavares nous propose de vivre de nouvelles aventures hors du commun avec Matteo a perdu son emploi, véritable ovnis littéraire. En octobre, Dominique Sylvain emmène ses lecteurs à découvrir les tréfonds de Kabukicho, le quartier le plus sulfureux de la capitale nipponne, qui donne le titre à son nouveau livre. De plus, et pour la première fois, les Éditions Viviane Hamy publient un récit du célèbre auteur et dramaturge israélien Nissim Aloni, sous le titre Le Hibou. Enfin, ce mois voit aussi la naissance du premier roman graphique de la maison d’édition en quadrichromie, S’appartenir, une adaptation de N’appartenir de Karim Miské (2015), illustré par le talentueux Antoine Silvestri.

2017 : L’année débute avec la parution de Trois saisons d’orage, une saga familiale ambitieuse signée par Cécile Coulon, qui reçoit quelques mois plus tard le Prix des Libraires. En février, le Domaine Étranger accueille Yelena Moskovich - une jeune auteur d’origine ukrainienne qui a choisi de vivre à Paris – et son premier roman, Les Natasha, aussi sulfureux d’énigmatique. Côté Serbie, La Maison des souvenirs et de l’oubli de Filip David - qui a obtenu le Prix Nin, l’équivalent serbe du Goncourt - voit le jour et incite les lecteurs à réfléchir sur la vraie nature du mal et la relation antagoniste mais puissante qui existe entre l’envie d’oublier les atrocités perpétrées par les nazis et la nécessité de s’en souvenir pour l’avenir. Courant mai, Hoai Huong Nguyen nous a offert Sous le ciel qui brûle, un texte poétique qui a pour toile de fond la guerre du Viêt Nam. Chaque ligne est également un hommage vibrant à la langue française et à la puissance régénératrice des mots. Pour la rentrée littéraire, Alexis Ragougneau fait fi des genres littéraires et propose aux lecteurs de découvrir Niels un roman centré sur la France de l’épuration après la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci sera présent sur deux des listes du Prix Goncourt et en lice pour le Prix Goncourt des Lycéens. Enfin, 2017 est une année particulière puisque nous célébrons le centenaire de la naissance de Magda Szabó, la grande dame des lettres hongroises. Traduit pour la première fois en français, Abigaël est le roman le plus lu des lycéens en Hongrie. Véritable page-turner aussi bien destiné aux adolescents qu’aux adultes, il a fait l’objet d’une adaptation télévisée mythique, mais aussi d’un opéra-rock dans les théâtres de Budapest.

2018 : Céline Lapertot lance cette nouvelle année avec Ne préfère pas le sang à l’eau, un livre puissant qui, comme le suggère son titre, attaque de front les bouleversements écologiques et la raréfaction de l’eau à venir. En février, Les Infidèles, le nouveau roman policier de Dominique Sylvain, voit le jour. Dans une ambiance très parisienne, l’intrigue se concentre autour de l’adultère. On découvre alors un nouveau commandant, prénommé Barnier, et son adjoint, l’énigmatique lieutenant Maze, homosexuel dont la beauté trouble les deux sexes. Le mois suivant, Eric Todenne rejoint la collection Chemins Nocturnes grâce à son premier roman : Un travail un finir. En réalité, deux auteurs au talent prometteur se dissimulent derrière ce pseudonyme. La presse et les libraires ont alors salué leur trame complexe et séduisante. En avril, Viviane Hamy décide de refaire paraître un roman d’Edith Thomas, Le Jeu d’échecs, publié pour la première fois en 1970. L’écrivain y pratique une archéologie multiple, d’elle-même, de son époque et de sa psyché. L’alchimie entre sa sensibilité et son intelligence à fleur de mots suscite le choc et le vertige. Rééditer Le Jeu d’échecs rend enfin justice à cet écrivain en mettant notamment en lumière sa parole prophétique quant à la lutte des femmes pour leur identité, leur indépendance, et leurs droits. Parallèlement, Le Témoin compromis, rallie la collection semi-poche bIs. Il était essentiel de rééditer ces Mémoires afin de mieux appréhender, soixante-dix ans après les faits, le rôle majeur que Edith Thomas joua dans la Résistance intellectuelle et les années de l’immédiat après-guerre. Perdu en chemin, le classique de Ruth Klüger avec Refus de témoigner, voit lui-aussi le jour au sein de la collection semi-poche bIs. Enfin, la Rentrée littéraire laisse la place au nouveau roman de François Vallejo, Hôtel Waldheim. À travers ce livre intime et les souvenirs de son adolescence, (notamment lors de ses séjours à Davos en Suisse), il offre un voyage inattendu vers le passé – à l’époque où l’Est et l’Ouest s’affrontaient pendant la guerre froide -,et tente de répondre à cette question : Inventer sa mémoire ou inventer sa vie ? Mais n’est-ce pas cette même quête qui traverse son œuvre depuis plus de vingt ans déjà ? Gonçalo M. Tavares, quant à lui, avec Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père, soumet une odyssée moderne et initiatique, portée par une écriture « quasi hallucinée », qui débute grâce à une rencontre déterminante, dictée par le hasard, et qui va bouleverser la vie des deux protagonistes, dont celle d’Hanna, qui est trisomique et à la recherche son père.

2019 : Une année particulière puisque la collection policière Chemins Nocturnes fête son vingt-cinquième anniversaire ! Elle commence avec un premier roman : Saltimbanques, de François Pieretti, une odyssée moderne et inattendue au pays de la réminiscence qui nous prouve que le principe « Connais-toi toi-même » n’est possible qu’à travers les yeux d’autrui. Hoai Huong Nguyen de son côté se confronte à l’écriture épistolaire avec Le Cri de l’aurore. Le résultat est saisissant : un roman tout en beauté, qui rend hommage à la puissance de l’amour face à l’éloignement et la mort. Après treize ans d’absence, Estelle Monbrun signe en mars son grand retour avec Meurtre à Montaigne  ! Dans une poutre de la célèbre bibliothèque du philosophe, la découverte d’un manuscrit inédit – un fragment du Supplément au Voyage en Italie rédigé en 1583 –, ébranle et divise le monde universitaire. L’un d’eux entrevoit enfin une possibilité de prouver à tous ses liens de sang avec l’auteur des Essais… Mais après la chute prétendument accidentelle d’un jeune étudiant et l’enlèvement des petites-filles d’un diplomate, une chose est sûre : seuls Leila Djemani et l’inoubliable Jean-Pierre Foucheroux peuvent résoudre ces mystères. Au mois de mai, paraît le premier récit autobiographique de Céline Lapertot, Ce qui est monstrueux est normal. Comment vivre – ou survivre – dans un lotissement en ruine, où règne partout l’odeur de la pisse ? Comment être une petite fille épanouie alors que votre beau-père glisse un doigt sous votre culotte, le soir ? Quelle femme peut-on devenir quand on perçoit sa mère comme une personne faible, dont on a honte, et qui a choisi de fermer les yeux sur les actes de son mari ? En racontant son enfance, l’auteur établit un lien entre celle qu’elle fut jadis et la femme qu’elle est aujourd’hui. 2019 se termine avec Opus 77, qui sort pour la rentrée littéraire. Dans ce roman flamboyant, finaliste du prix Femina, Alexis Ragougneau s’intéresse de près aux Claessens, une famille qui a la musique dans le sang. Au rythme des cinq mouvements du concerto pour orchestre et violon composé par Dimitri Chostakovitch – et qui a donné son nom au livre –, l’auteur offre également un portrait de femme inoubliable, celui d’Ariane, pianiste de génie, ainsi qu’une réflexion passionnante sur les liens qui peuvent unir les artistes au monde.

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