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09/06/2016 

 
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  Quelques conseils de lecture pour l'été  

Quelques conseils de lecture pour l’été

 

L’été approche et les vacances aussi ! Pour préparer au mieux vos moments ensoleillés où que vous soyez, voici quelques conseils de lecture :

  • Égarements de Hjalmar Söderberg
    À sa parution, en 1895, il provoque un scandale, car jugé indécent et pornographique ; depuis, il est devenu un classique de la littérature scandinave.

  • L’Apiculteur de Bonaparte de José Luis de Juan
    Une merveille d’originalité, un de ces ouvrages marginaux, qui dérangent autant qu’ils émerveillent, exerçant un pouvoir hypnotique.

  • Le Faon de Magda Szabó
    « Encore un joyau de la grande dame des lettres hongroises. »
    A.Clavel - L’Express
  • Soleils brillants de ma jeunesse de Denton Welch
    William S. Burroughs cite Denton Welch comme l’écrivain qui l’a le plus influencé, mais qui est aussi le plus injustement méconnu...
  • Le Traducteur cleptomane de Dezsö Kosztolányi
    Kosztolányi et Karinthy étaient amis. C’est pour les réunir dans une même maison que Viviane Hamy a décidé de les publier tous les deux.

  • Le Dernier été de Ricarda Huch
    Thomas Mann appelait Ricarda Huch « la première grande dame d’Allemagne ». Elle s’opposa précocement au nazisme.
         
 
     
 

À aller voir, Eusébio vu par Gonçalo M. Tavares

 
     
 

Du 9 mai au 10 juillet, à l’occasion de l’Euro 2016, l’exposition "Football de légendes, une histoire européenne" vous propose de découvrir les portraits de 30 footballeurs européens de légende à travers des photos du journal l’Équipe et des textes rédigés par 30 auteurs. Dans ce contexte, Gonçalo M. Tavares a été sollicité par les services culturels de l’Élysée afin d’écrire quelques lignes sur Eusébio (1942 - 2014), ballon d’or en 1965. Il était considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, surnommé la « O pantera negra » (« la panthère noire ») ou bien « O rei » (« Le roi »). Rendez-vous sur les grilles de l’Hôtel de ville de Paris !

 
     
     
 

À découvrir...

 
     
 

Le poème de Céline Lapertot qui a précédé l’écriture de son deuxième roman, Des femmes qui dansent sous les bombes :

Celles qui vont mourir te saluent, Céline Lapertot

Je suis Jocelyne, Séraphine, Mariame, Mia,
J’ai froid dans mon corps dans mon cœur,
Mes yeux me brûlent sous ce ciel de balles qui fusent.
J’ai chaud quand c’est la guerre car elle me connaît, la guerre,
Me fusionne à mes frères et sœurs, la guerre.
Le Congo c’est moi, mon pays coule dans mes veines,
Les armes ont trop violé mon corps pour que je ne les fasse pas miennes
Dans cette armée où je peux être l’égale de l’homme.
La mort je l’embrasse je l’accueille,
J’ai Dieu dans mes lèvres et dans mes yeux
Et j’avance pas à pas dans la forêt plus vivante que jamais.
L’armée c’est moi tout entière quand mon père a pleuré ma mère massacrée,
Quand mon frère a compté ses phalanges après le passage de la machette.
Le Congo c’est moi dans ma douleur silencieuse, dans ma rigueur immobile,
Mes chants de guerrière lorsque je crie pour ma patrie.
Je chante la puissance de ma douleur
Que j’enterre au plus profond de mes viscères,
Elle ne me tiendrait plus en vie si je la faisais surgir.
Ma bataille c’est la bataille de mes sœurs qui pleurent leurs enfants
Nés trop tard ou morts trop tôt,
Mes sœurs de sang de boue et de larmes qui cheminent sous les feuilles
Et vengent les sacrifiées - femmes trop belles mais trop pauvres
Qui n’ont plus que leurs seins pour butin.
Je suis une combattante et qui touche à mon corps expire,
Je ne recule ni devant la mort ni devant les mains des hommes.
Je suis Séraphine, Jocelyne, Josiane, femme parmi les hommes,
Femme qui ne s’oublie pas mais qui s’anéantit peu à peu
Car la violence d’un pays n’a pas de sexe.

 
     
 
       
  Égarements    
                     

Égarements

Hjalmar SÖDERBERG

coll. Bis
2016

   
     
       
 
     
 

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